Tests de dépistage au Covid-19 payants: pourquoi la mesure fait débat

Il faudra désormais sortir son porte-monnaie après avoir réalisé un test antigénique, dit rapide, ou un PCR. Lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avait déjà évoqué la fin de la prise en charge des tests de dépistage au Covid-19 par l’Assurance maladie à l’automne pour “encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests”.

Une décision confirmée ce mercredi 11 août par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal qui précise sa mise en place à la “mi-octobre”. “C’est une bonne chose. Les laboratoires sont surchargés et on ne peut pas faire des tests de dépistage éternellement”, confie Carole Poupon, présidente du Syndicat National des Biologistes des Hôpitaux (SNBH).

Entre le 26 juillet et le 1er août 2021, plus de 4 millions de tests PCR et antigéniques ont été réalisés, contre près de 3,5 millions la semaine précédente, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Un “record” qui s’explique par la mise en place du pass sanitaire en France, qui permet d’accéder à certains lieux notamment grâce à l’obtention d’un résultat PCR ou antigénique négatif au virus.

Avec un prix fixé aux alentours de 43 euros pour un test PCR et de 25 euros pour un antigénique, la facture