Immobilier à Paris : où les prix poursuivent leur baisse en 2025 ?

Les dernières évaluations immobilières mettent en lumière un fossé marqué entre la moyenne parisienne, qui s’établit aujourd’hui à 9 530 € par mètre carré, et certains secteurs de la capitale où les tarifs chutent encore sous la barre des 9 000 €. Ce classement recense les cinq arrondissements offrant actuellement les prix les plus attractifs, une opportunité à étudier pour les investisseurs et les primo-accédants.

12ᵉ arrondissement (8 480 €/m²)

Le sud de la Rive droite se distingue par un environnement résidentiel mêlant commodités quotidiennes et espaces verts. Les quartiers Bastille, Nation et Gare de Lyon séduisent par leur desserte en métros (lignes 1, 2, 5, 6, 8 et 14) et RER (A, D). Les promenades sur la coulée verte ou au bois de Vincennes prolongent l’animation culturelle de l’Opéra Bastille et des nombreux concerts. Les investisseurs y apprécieront un parc locatif diversifié, adapté aussi bien aux familles qu’aux cadres en quête de grandes surfaces.

18ᵉ arrondissement (8 450 €/m²)

Le prix moyen masque de fortes disparités internes : la Goutte-d’Or et La Chapelle proposent des tarifs à 6 900 € et 6 630 € le mètre carré, les plus accessibles de Paris. Plus au nord, Montmartre et Jules Joffrin offrent un cadre typiquement parisien, entre ruelles pavées et vues panoramiques. Les lignes 2, 4, 12 et 13 desservent l’ensemble de l’arrondissement, complété par les tramways T3b et T8. Les opérations de rénovation urbaine renforcent l’attractivité, tout en préservant le tissu commerçant local.

13ᵉ arrondissement (8 350 €/m²)

Unique représentant de la Rive gauche dans ce top 5, le 13ᵉ met en avant des pôles culturels et gastronomiques. La Butte-aux-Cailles, village pittoresque, côtoie la Bibliothèque nationale de France et le quartier asiatique du boulevard Masséna. Les quais de Seine abritent désormais des guinguettes estivales, idéal pour les habitants en quête de loisirs au bord de l’eau. Les lignes 5, 6, 7 et 14 assurent une excellente connectivité, au même titre que le tramway T3a. La densité de commerces de bouche et la présence de nouveaux programmes mixtes renforcent le potentiel locatif.

20ᵉ arrondissement (8 100 €/m²)

La réputation bohème de Belleville et Ménilmontant s’accompagne d’une offre variée de restaurants, bars et salles de concert. Le cimetière du Père-Lachaise attire une fréquentation régulière, tandis que les ruelles restent préservées d’un tourisme de masse. Les lignes 2, 3, 3bis, 9 et 11 facilitent les déplacements, auxquelles s’ajoute le prolongement du tramway T3b. Ce profil de quartier dynamique séduit les jeunes ménages et les actifs alternant télétravail et présentiel.

19ᵉ arrondissement (7 530 €/m²)

Véritable exception au sein de la capitale, seul cet arrondissement passe sous les 8 000 € le mètre carré. Entre le parc des Buttes-Chaumont et la Cité des Sciences à La Villette, l’offre culturelle s’allie à de vastes espaces verts. La ligne 7bis et les lignes 5 et 7 du métro couvrent efficacement le secteur, complétées par le tramway T3b. Les promoteurs s’intéressent de près aux friches industrielles réhabilitées, générant des résidences contemporaines. Les profils locataires vont de la colocation étudiante aux jeunes couples cherchant une alternative plus abordable au centre.

Ce panorama révèle que les arrondissements périphériques de Paris conservent un potentiel de valorisation, portés par des équipements publics et une offre de transports solide. Dans un marché globalement tendu, la connaissance fine des prix par secteur constitue un atout pour orienter son investissement.

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